Tout a commencé avec l’annonce de la FED, faite à la fin du mois de septembre, relative au lancement imminent du QE3. Dès lors, les indices boursiers du pays de l’Oncle Sam ont pu refaire surface et inspirer une bonne bouffée d’air. En Europe, le prix des métaux précieux a récemment connu une sacrée flambée, mettant de solides batons dans les roues de la consolidation lancée, depuis 2011, à tombeau ouvert sur le chemin de la hausse.
Des deux côtés de la rive, les observateurs expliquent la forte évolution du métal jaune par la même raison ; les inquiétudes inflationnistes essentiellement créées par cette récente vague de monétisation.
Pour ce qui est des Etats-Unis, l’évolution de l’once d’or a marqué un temps d’arrêt temporaire quelque part avant les 1800 dollars, seuil de grande résistance déjà enduré par l’or à deux reprises ; à la fin de l’année 2011, et peu de temps après, vers le début de l’année 2012. Résistance plus psychologique que technique, ce seuil représente un tournant décisif qu’il faudra guetter avec beaucoup d’attention tout au long de ce dernier trimestre 2012.
Dans tous les cas, il faut garder à l’esprit qu’il est impossible pour n’importe quel actif, peu importe sa nature, d’effectuer une progression en ligne droite (que ce soit dans le sens de la hausse ou celui de la baisse). Une pause – souvent brève – est indispensable…d’où le phénomène de la correction.
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