mardi 16 octobre 2012

Bill Gross, le « rebond » !


Depuis fin 2008, les Banques centrales ne cessent d’endosser le costume d’acquéreur potentiel de métal précieux. Certaines d’entre elles œuvrent d’ailleurs avec acharnement pour tripler voire quadrupler leur stock actuel, c’est le cas de la Chine et de la Russie qui détiennent respectivement  1045 tonnes et 918 tonnes d’or. L’annonce d’un troisième plan d’assouplissement quantitatif en septembre dernier, invite aussi bien les banques que les investisseurs à explorer un rempart efficace contre l’inflation, résultant de la nouvelle injection de la masse monétaire. Pour Edward Chancellor (Financial Times), une répression financière est bien possible, puisque les taux d’intérêt réel négatifs ne concernent pas seulement les Etats-Unis mais aussi le Canada, le Royaume-Uni, la Chine et l’Europe.
Bill Gross gestionnaire de fonds d’investissement (PIMCO) da
ns le domaine des obligations, décrit par le New York Times comme étant l’« investisseur en obligations le plus important de la nation », classe les Etats-Unis dans la même situation que celle de la Grèce et de l’Espagne, leur déficit budgétaire représente 8% du PIB. D’après lui, les habitants du pays de l’oncle Sam devront fournir un effort budgétaire et fiscal, moyennant une  réduction des dépenses ou une augmentation des impôts, s’ils veulent avoir une chance de pallier cette situation désastreuse.

L’effort des américains devra en effet se faire à hauteur de 1600 milliards de dollars par an environ, sinon la FED se trouvera dans l’obligation de déclencher un quatrième QE, qui ne fera qu’affaiblir davantage la valeur du dollar US. Par conséquent, le résultat sera extrêmement néfaste pour les marchés boursiers et obligataires et le rôle de ressource financière mondiale que détient la première puissance, tendra a disparaître progressivement. Pour Bill Gross, le métal jaune et l’immobilier sont les seuls actifs réels capables de résister à ce marasme et l’histoire le démontre bien.
Après Buffet, Soros et Paulson, voici que « le roi des bonds » Bill Gross exprime à son tour, son penchant pourle métal jaune en tant que refuge et monnaie « ultime » dans ce contexte de crise profonde. Il assure que l’investissement dans l’or dominera celui des bonds. Pour lui nul doute que les investisseurs, notamment les plus riches chercheront avant tout à se protéger d’un marché pour le moins fugace, voici donc un conseil « royal » à prendre au sérieux…
 Sources : MarketWatch/Bullionvault/Agora

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire